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Pourquoi l'avenir MarkTech Stack est-il axé sur les CDP et non sur les DMP ?

Context

Les spécialistes du marketing affectionnent tout particulièrement les acronymes. Certaines mauvaises langues diront que c’est une façon de complexifier les tâches simples qu’ils exécutent. Tout a commencé lorsque des termes tels que CPC, CPM, CPA et DSP ont fait leur apparition. L’usage d’acronymes s’est ensuite répandu au fil des dernières années et a évolué avec l’apparition du terme DMP, pour désigner les plateformes de gestion de données. Plus récemment, un autre buzzword-t a vu le jour : CDP, soit les plateformes de données clients. Pour toutes ces plateformes, le problème récurrent et fondamental s’avère le même : les gens ne comprennent pas toujours ce dont ils parlent. 

Nous pensons qu’il est temps d’en finir avec la dualité DPM versus CDP. Afin vous aider à mieux cerner la signification et les cas d’application concrets de chaque terme, nous avons conçu un tableau comparatif reprenant les différences entre DMP et CDP. Nous vous expliquerons par après pourquoi vous devriez, ou pas, investir dans l’un ou dans l’autre.  

Ci-dessous la tableau des différences entre DMP et CDP:

 

DMP

CDP

PII Usage

Non, c’est construit sur base de cookies, device ID et adresses IP

Oui, l’identification se fait via le nom, l’email, l’adresse etc

Usage

Publicité, création d’audiences, modélisation des ressemblances, modelisation 

Construire une vue 360° d’identification des utilisateurs (clients ou non), segmentation et personnalisation 

Conservation des données 

Sur le court-terme (selon la durée de vie des cookies, néanmoins avec ITP 2.2, certains navigateurs suppriment les cookies après 24h) 

Sur le court et long-terme. Typiquement basé sur l’ID de l’utilisateur plutôt que sur les cookies 

Type de données 

Principalement 3rd & 2nd party data

Principalement 1st party data

Connections

Seulement dirigées vers des solutions de publicité (DSPs) 

Lie toute sorte d’outils d’activation publicitaire (DSPs), CRM, SDK, Website, etc. 

 

Pourquoi les DMP ne sont pas la solution idéale ?

A ce stade, vous vous posez probablement la question suivante : ai-je besoin d’implémenter ces outils ? Objectivement, implémenter une DMP ou une CDP est un projet avec une visée à long-terme. Nous entendons par là des échéances de plusieurs mois, voire des années. Au vu de l’évolution du marché, nous ne recommandons plus d’intégrer une DMP autonome dans votre stack marketing. En voici les deux raisons principales : 

  1. Aujourd’hui, les Demand Side Platform (DSP) tel que Google Ads, Facebook Ads, DV360, AdForm, The Tradedesk, etc employés par les agences et les annonceurs pour acheter de l’inventaire média a intégré des fonctionnalités de type DMP. Cela vous permet (1) d’utiliser ou acheter des 2nd et 3rd party audiences, au sein de la plateforme elle-même et (2) de générer des audiences et segments basés sur votre 1st party data qui sont traitées par des solutions de modélisation similaires (lookalike). Un exemple concret de fonctionnalités DMP intégrées sont les Audiences Similaires de Facebook et Google. 
  2. L’industrie au sein de laquelle nous évoluons nous conduit vers un monde sans “cookies”. Google a d’ailleurs récemment affiché sa volonté de nettoyer/retirer toutes les third party cookies d’ici 2022. Actuellement, si vous vous penchez sur un panel de marques européennes, vous constaterez qu’entre 25% et 50% d’entre-elles sont soumises aux règles du Protocole de Suivi Intelligent d'Apple (ITP) qui prévoient notamment de supprimer les cookies après 24h. Dès lors que les DMPs exploitent largement ces cookies pour identifier leurs audiences, les annonceurs n’ont donc plus aucun intérêt à investir dans cette technologie, chère de surcroît. 
Pourquoi nous recommandons un CDP

Nous recommandons aux annonceurs de s’intéresser aux technologies CDP qui leur apportent l’avantage de construire une vue 360° de leurs clients et prospects. J’insiste vraiment sur la notion de prospect étant donné que le CDP est conçu pour identifier les utilisateurs au moyen d’une unique “identifier key” telle qu’un email. Prenez à présent l’exemple d’un utilisateur qui, bien qu’ayant souscrit à votre newsletter, n’est pas encore votre client. Cette personne peut être identifiée grâce à son email, or tout autre identifiant équivalent, et ensuite être intégrée à votre CDP.  

Un CDP a comme objectif de collecter et rassembler les données des utilisateurs. La collecte de ces données devrait s’opérer depuis plusieurs sources : web analytics, advertising, digital assets (sites internet, applis), CRM, données stockées, etc.  Dès que ces données sont collectées et rassemblées, les annonceurs devraient avoir comme objectif d’analyser les comportements des utilisateurs, de classer ensuite ces utilisateurs selon des types d’audiences spécifiques et enfin d’activer ces audiences via vos canaux de communication. En effet, au tout début du processus, votre CDP devrait récolter les données issues de vos différentes sources de données. A la fin du processus, votre CDP devrait être connecté à tous les outils que vous utilisez comme canaux de communication : DSP’s, CRM, assets (site internet, applications etc), chatbox et tout autre canal que vous pourriez utiliser. 

3 how does a CDP connects in a MarkTech Stack

 

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Omnicanal et Stratégies Locales: Un rapide regard sur l’évolution en 2019

Maintenant que 2019 est juste derrière nous, il est temps de revenir sur l'une des plus grandes tendances de l'année dans le marketing digital en Belgique: les stratégies omnicanales et locales. En tant qu'agence, nous avons en effet remarqué que les clients étaient de plus en plus enclins à se lancer dans l’aventure O2O (“Online to Offline”, qui pourrait se traduire par “du en ligne au hors ligne”), et à commencer à faire de la publicité via des canaux digitaux avec pour objectif de générer des actions dans des points de vente physiques (et non pas seulement en ligne donc). 

Bien entendu, tout ceci n'a été rendu possible que grâce aux relativement récents développements technologiques. Ces derniers nous permettent aujourd’hui en effet de traquer et mesurer l'impact de nos campagnes digitales, sur les visites physiques en magasin. Nous avons déjà écrit plusieurs articles sur les développements omnicanaux de Google et Facebook (certains d'entre-eux sont plus anciens que 2019, mais un petit rappel ne fait jamais de mal), ainsi que quelques études de cas pour vous aider à voir concrètement comment exploiter ces informations. Si vous désirez en savoir plus, vous pouvez les retrouver ici:

Avec l’année 2020 qui pointe le bout de son nez, cela semble être le moment idéal pour faire un rapide récapitulatif de: 

  1. En quoi l'omnicanal est-il important?
  2. Quel cela peut-il concrètement signifier pour votre entreprise?
  3. Et comment l'activer en 2020 en fonction de votre type d'entreprise?

En quoi l’omnicanal est-il important?

Si vous êtes un détaillant, il y a fort à parier qu’un de vos objectifs principaux est de générer autant de ventes que possible (tout en étant bien entendu rentable). Pour ce faire, vous investissez probablement une partie plus ou moins conséquente de vos précieux deniers en marketing et communication, mais l'absence de mesures fiables et objectives des résultats obtenus rend difficile l'évaluation de la pertinence de chacun de ces investissements.

Évaluer les résultats de vos investissements digitaux sur les ventes en ligne n’est pas vraiment un problème puisque ceux-ci sont facilement mesurables par l’implémentation de tags et pixels sur votre site. Mais qu'en est-il de toutes les ventes effectuées hors ligne? En réalité, il est aujourd’hui tout à fait possible de mesurer le nombre de visites en magasin qui ont été générées grâce à nos campagnes digitales. En appliquant une simple formule, il est donc assez facile d’obtenir une relativement bonne idée du nombre de revenus hors ligne qui ont été générés par vos campagnes en ligne:

Revenu hors ligne = # visites en magasin * Taux de conversion en magasin * Valeur de commande moyenne

En combinant les revenus générés hors ligne avec les revenus obtenus en ligne (si vous vendez également par ce biais), nous pouvons ensuite facilement calculer les revenus omnicanaux et le ROI / ROAS (“Return on Ad Spend”, ou “retour sur les investissements en publicité” en français):

Revenu omnicanal = revenu hors ligne + revenu en ligne

ROAS omnicanal = Revenu omnicanal / Investissement marketing total

Si le fait de vous baser sur le taux de conversion moyen et sur le panier moyen ne vous semble pas suffisamment précis, vous pouvez également aller une étape plus loin et mesurer les “ventes en magasin” (ou “store sales” en anglais) réellement effectuées. Pour ce faire, il vous faut collecter les adresses e-mail des personnes achetant dans vos magasins physiques, et ensuite les uploader dans les différentes plateformes afin que ces dernières puissent faire un matching avec les personnes ayant cliqués sur certaines de vos annonces, tout en étant connectés / identifiés par leur compte personnel (que ce soit sur Google ou Facebook). Vous trouverez plus d'informations sur les visites et les ventes en magasin dans cet article.

En résumé, nous pouvons donc dire que tous ces développements sur la question de l'omnicanal sont de la plus haute importance pour les détaillants actuels car ils leurs permettent de mesurer objectivement les résultats en ligne et hors ligne obtenus grâce à leurs campagnes digitales, et d’ainsi pouvoir optimiser leurs investissements en conséquence.

Qu’est ce qu’une Stratégie Locale?

Une Stratégie locale peut être définie comme suit:

Une stratégie locale consiste en l'élaboration d'un plan, dont le but est d'encourager des personnes à effectuer une action souhaitée dans des magasins physiques locaux (achat, prise de rendez-vous, etc.).

En quoi les Stratégies Locales sont-elles importantes?

Selon Google, investir dans des stratégies locales génère 80% de visites en magasin de plus que d'investir dans une stratégie média en ligne classique. Il est donc très important de développer, en plus de votre stratégie média nationale classique, une stratégie media locale si vous souhaitez générer plus de visites dans vos magasins.

Comment puis-je développer une Stratégie Locale pour mon entreprise?

Dans un premier temps, il convient d’identifier votre besoin en Stratégie Locale, en fonction de votre type d’entreprise. Deux situations principales peuvent être distinguées:

  1. Vous êtes un détaillant et possédez plusieurs points de vente
  2. Vous êtes une franchise ou une coopérative, et ce sont des personnes indépendantes qui gèrent les points de vente.

Dans le premier cas, les Stratégies Locales vous aideront à générer plus de visites en magasins de manière générale (comme cela a été le cas pour Ikea ; vous pouvez en retrouver l’étude de cas ici) mais aussi à éventuellement donner un coup de pouce supplémentaire à tous vos magasins qui ont plus de mal pour bien performer. Pour ce faire, vous pouvez en effet lancer des campagnes locales spécifiques, ciblant uniquement un certain rayon autour des emplacements de vos magasins, et les optimiser afin d’obtenir autant de visites en magasin que possible.

Dans le second cas, les Stratégies Locales vous donneront l'opportunité de proposer à vos points de vente indépendants d'investir de l'argent supplémentaire, spécifiquement pour leur propre boutique, afin d'en améliorer leur visibilité en ligne. Une fois la campagne terminée, vous pourrez aisément leur envoyer les résultats, et leur montrer concrètement combien de visites en magasin et de revenus ont été générés grâce à leurs investissements. C'est donc une très belle façon de les inciter à investir davantage (ce qui est bon pour votre marque), qui plus est de manière efficace et transparente (ce qui est profitable pour les deux partis). Vous pouvez trouver un exemple de ce cas de figure dans l’étude de cas Atol.

Dans un second temps, une fois que vous aurez identifié l'opportunité et l'objectif qui correspond à votre entreprise, il sera alors temps de réellement développer votre plan. Vous devrez pour cela sélectionner les bons canaux, les bons types de campagne, le bon budget, le bon rayon autour de vos emplacements de magasins, ainsi que le bon ciblage. La Stratégie Locale idéale varie bien entendu d'une entreprise à une autre, et nous pouvons tout à fait vous aider dans ce parcours. Si vous êtes à la recherche d’une recommandation d’ordre général, nous vous conseillons de simplement commencer par les canaux des acteurs les plus avancés dans le domaine - à savoir Google et Facebook - et d'essayer de nouveaux canaux au fur et à mesure que vous évoluez en maturité dans le domaine. A force de tests et d’erreurs, vous finirez par découvrir ce qui fonctionne le mieux pour votre entreprise, et vous pourrez ajuster votre stratégie en conséquence.

Conclusion

Le monde digital a toujours supporté vos magasins locaux dans l'obtention de ventes additionnelles. Mais grâce aux récents développements en matière de mesure et d’optimisation, il est désormais possible d’objectiver cet impact et de construire une Stratégie Locale en conséquence. Si les ventes physiques en magasin sont importantes pour votre entreprise, vous ne pouvez tout simplement plus ignorer le facteur local. Construire une Stratégie Locale pertinente et intelligente à côté de votre stratégie nationale classique vous permettra en effet de soutenir les magasins qui éprouvent des difficultés, et plus généralement de générer de nombreuses ventes supplémentaires en magasin pour votre entreprise.

Au regard du nombre grandissant d’opportunités pour développer votre Stratégie Locale, je conclurai simplement cet article en citant un de mes collègues, Frédéric Pallela, dans son article sur l’étude de cas Ikea: «Ne manquez surtout pas ce train».

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15 manières d’optimiser vos campagnes Facebook

Vous allez lancer vos premières campagnes Facebook ou vous en avez déjà lancées mais vous n’êtes pas satisfait des résultats? Voici 15 conseils efficaces pour optimiser et améliorer les résultats de vos campagnes.

1. Bien choisir l’objectif de sa campagne

Avant de commencer à créer votre campagne dans la plateforme, vous devez bien définir votre objectif. En effet, une campagne Facebook peut avoir différents objectifs comme la couverture, le trafic, les mentions j’aime ou les conversions. L’algorithme Facebook optimisera différemment vos campagnes en fonction de l’objectif choisi. D’autre part, une fois que l’objectif est sélectionné dans votre campagne, vous ne pourrez plus le changer.

 

2. Avoir des audiences les plus larges possibles

Ca ne sert à rien de trop segmenter vos audiences. Il vaut mieux faire des ad sets avec des audiences assez larges et laisser l’algorithme apprendre de lui-même. Si vous segmentez vos audiences, elles seront plus petites, le budget par ad set sera moins élevé et la période de learning sera donc plus longue.

 

3. Adapter le message en fonction de l’audience

Afin d’être le plus pertinent possible dans votre communication, Facebook vous permet de créer des ad sets différents par audience. Vous pouvez ensuite créer des annonces adaptées à chaque audience et donc par exemple communiquer un message différent à vos audiences de prospection et remarketing.

 

4. Utiliser des audiences lookalike

Un avantage de Facebook c’est la possibilité de créer des audiences Lookalike. Ce sont des audiences qui sont en général assez qualitatives. Vous pouvez par exemple créer une audience lookalike des personnes qui ont déjà acheté sur votre site ou une audience lookalike des visiteurs de votre site. Pour cela vous devez aller dans vos audiences, sélectionner celle que vous voulez et créer une lookalike.

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5. Faire des A/B tests

Si vous voulez tester des nouveaux créatifs, des textes, des landing pages ou des audiences, les A/B tests sont une très bonne solution. En effet, dans Facebook vous pouvez créer un A/B test au niveau campagne ou ad set en appuyant sur le bouton “dupliquer”. A la fin du test, Facebook vous dira quel élément a le mieux performé. Nous conseillons de tester qu’un élément par expérience.

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6. Optimiser votre ad scheduling

Après avoir laissé tourner vos campagnes pendant quelques jours, vous pouvez regarder s’il y a des grosses différences de performances en fonction du jour de la semaine ou de l’heure de la journée. Si c’est le cas, vous pouvez décider que vos annonces soient visibles uniquement pendant cet horaire là en allant dans ad scheduling au niveau de votre ad set.

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7. Sélectionner uniquement les placements les plus performants

Quand vous lancez une campagne, commencez par sélectionner “automatic placements”. Vous laissez donc vos annonces apparaître sur tous les types de placements. Après quelques jours, vous pouvez analyser les performances par placement en utilisant le Breakdown. Si vous voyez des grosses différences en termes de performances, sélectionner uniquement les meilleurs et arrêtez l’automatic placements.

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8. Changer régulièrement vos créatifs

C’est très important d’éviter l’ad fatigue, c’est à dire quand la fréquence des campagnes devient trop élevée, que vos publics cibles voient les mêmes annonces encore et encore et donc y réagissent moins bien. Nous conseillons de changer les créatifs au minimum 1 fois par mois.

 

9. Tester différents formats d’annonces

Comme expliqué, c’est important de ne pas fatiguer les utilisateurs avec les mêmes annonces. Il faut donc changer régulièrement les créatifs mais vous pouvez aussi tester différents formats d’annonce. Par exemple, des images, carousels, videos, dynamic creatives, etc.

 

10. Rassembler vos likes, commentaires et partages

Si vous comptez utiliser les mêmes annonces (images et textes) dans différents ad sets, il vaut mieux utiliser la même annonce afin de rassembler les likes, les commentaires et les partages. Pour cela vous devez créer un premier post, aller dans la section “Page posts’ et prendre l’ID du post. Ensuite dans votre ad set, vous créez une nouvelle annonce mais vous mettez “Use existing post” et puis “Enter Post ID” et Submit.

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11. Surveiller la fréquence de vos annonces

La fréquence représente le nombre de fois (en moyenne) qu’un utilisateur a vu votre annonce. Il est donc important de ne pas atteindre une fréquence trop élevée. Si c’est le cas, vous pouvez élargir votre audience ou diminuer le daily budget. Une autre solution plus drastique est de créer une règle automatique qui va arrêter votre annonce lorsqu’elle atteint une certaine fréquence.

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12. Avoir des créatifs adaptés au placement

Facebook nous permet d’apparaître sur beaucoup de types de placements différents. Cependant, il faut s’assurer d’avoir des créatifs adaptés au placement sur lequel vous apparaissez. Par exemple, si vous voulez faire des stories, vous devez avoir une image du format 1080x1920. Par contre, si vous voulez apparaître sur le feed Instagram, il vous faudra une image du format 1080x1080. Pour cela, vous ne devez pas créer des annonces différentes mais simplement sélectionner le bon créatif pour chaque placement.

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13. Cacher les commentaires négatifs

Pour éviter que votre image de marque ne soit dégradée, vous pouvez toujours cacher les commentaires négatifs sur vos posts / annonces en appuyant sur la petite croix.

 

14. Éviter d’avoir trop de texte sur vos créatifs

Une règle très importante pour Facebook, c’est que le texte sur votre image représente maximum 20% de la surface. Si ce n’est pas le cas, Facebook va désapprouver votre annonce et elle n'apparaîtra pas. Sachez qu’au plus vous mettez de texte, au moins votre annonce sera diffusée. Il existe un outil qui permet de vérifier vos créatifs avant de les utiliser: https://www.facebook.com/ads/tools/text_overlay

 

15. Utiliser des utm’s dynamiques

Pour faciliter le tracking de vos annonces, vous pouvez utiliser des utm’s dynamiques afin de pouvoir distinguer vos différentes annonces dans votre outil Analytics. Vous pourrez donc comparer les performances de chaque annonce facilement. Pour cela, il faut d’abord que vous ayez une bonne nomenclature pour les noms des annonces.

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Rapide introduction aux podcasts

Contexte de l’industrie audio

Concernant le paysage média audio, mes collègues Jeroen et Frédéric vous ont précédemment expliqué le concept de programmatic audio dans un article nommé ‘Programmatic audio - Changing the way of buying audio ads online’.

Parallèlement à ces deux tendances, nous constatons globalement une croissance très marquée à propos de l’utilisation de podcasts au sein de l’industrie du média. En effet, depuis l’année passée, nous notons une augmentation de plus de 367% pour ceux-ci (Source : Spotify). Le succès de ce format audio est grâce au fait qu’il est moins contraignant au niveau de son utilisation. A défaut de Youtube, le consommateur ne doit pas laisser la vidéo fonctionner pour écouter le contenu de celle-ci, il peut tout simplement télécharger le contenu sur son GSM, et ensuite l’écouter à l’aide d’écouteurs quand et où il veut. De ce fait, la durée de l’écoute est impactée positivement et est généralement beaucoup plus longue que pour les vidéos présentes sur Youtube. De plus, les gens sont également plus impliqués dans le contenu, ce qui démontre tout le potentiel de ce format pour les annonceurs en termes d’annonces publicitaires.

 

Qu’est-ce que c’est qu’un podcast?

Concrètement, qu’est ce que c’est qu’un podcast. Si nous prenons la définition du site web www.podcastfrance.fr, nous pouvons définir le podcast comme étant un enregistrement numérique à destination du grand public, qui est généralement disponible gratuitement sur Internet via un format MP3 téléchargeable. Ces podcasts peuvent être hébergés sur des plateformes comme Spotify, Soundcloud, ou encore Itunes. 

En termes d’annonces publicitaires, il y a différents formats disponibles pour les annonceurs, à savoir, trois différents : le pre-roll, le mid-roll (ou également appelée “Host-read ads”), et finalement le post-roll. Ces différents formats se différencient également par leurs positions respectives au sein du podcast. En effet, le pre-roll est une annonce qui arrive avant le podcast et le post-roll après celui-ci, le mid-roll arrive quant à lui au milieu du podcast sous une manière beaucoup plus naturelle, car c’est le podcasteur lui-même qui fait la promotion de la marque en question. Si nous nous référons aux coûts moyens de l'industrie, il faut généralement compter entre 15€ pour 1000 téléchargements pour un pré ou un post-roll, et 22€ pour un format mid-roll, sans compter que le pre-roll et le post-roll sont plus courts (15 secondes) que le mid-roll (60 secondes). 

 

Les meilleures pratiques

Premièrement, l’objectif marketing des podcasts est généralement de promouvoir la notoriété d’une marque auprès d’une audience cible, ou en d’autres mots fait référence à la section “Awareness” du funnel de conversion. 

Deuxièmement, il est important de savoir qu’un podcast peut être téléchargé, mais n’être écouté par l’utilisateur que bien plus tard dans le temps, ce qui complexifie le reporting de ce format en termes de modèle d’attribution. Dans un premier temps, il faut essayer d’inciter les utilisateurs à se diriger vers le site web de l’entreprise en utilisant un Call to Action clair via un mécanisme de réponse directe, à savoir :  soit mentionner l’adresse URL directement dans l’annonce audio de manière à ce que celle-ci soit facilement mémorisée par l’utilisateur, soit intégrer un code promo unique à chaque campagne. Dans un second temps, vous pouvez insérer dans votre processus d’enregistrement ou de commandes présent sur votre site, une question comme la suivante : “comment avez-vous entendu parler de nous?”. Enfin, il est important de regarder les KPIs sur du long terme pour pouvoir avoir une image plus complète et exhaustive sur les résultats de votre campagne.

Troisièmement, avant de transférer votre fichier média sur une plateforme hébergeur comme Youtube ou Spotify, vous devez au préalable créer un fichier RSS (Rich Site Summary), qui est un fichier lisible par les ordinateurs et qui a comme objectif de permettre aux utilisateurs et aux différentes plateformes d’avoir accès au contenu régulièrement mis à jour ou modifié dans le temps. Pour Google Play et Itunes, ces flux sont très importants pour collecter les derniers épisodes des podcasteurs.

Quatrièmement, il est important de ne pas dépasser plus de deux annonces publicitaires par épisode de podcast, car cela endommagerait l’expérience utilisateur. De plus, penser à insérer dans vos annonces publicitaires une communication one-to-one afin que l’utilisateur n’ait pas l’impression que vous vous adressez à une audience très large. En termes de communication one-to-one, le Dynamic Creative Optimization (DCO) est un très bon moyen de personnaliser davantage le message des annonces. Par ailleurs, Semetis a été la première agence numérique à lancer les premières publicités Audio DCO en Belgique: ‘The future is here: Semetis launches first Audio DCO ads in BE’.

 

Spotify

De par le fait que Spotify est le pionnier en termes de programmatic audio buying en Belgique et qu’il vient d’étendre ses fonctionnalités publicitaires en intégrant dans sa plateforme, la possibilité de cibler les personnes qui écoutent des podcasts, nous pensons qu’il est intéressant de mentionner quelques caractéristiques en lien avec celle-ci.

Cette plateforme permet de cibler les auditeurs de podcast Spotify Free tout en proposant des possibilités plus avancées pour certains marchés, comme de permettre aux différentes campagnes de ne cibler uniquement certaines catégories de podcasts (Comédies, Lifestyle & santé, etc). De plus, Spotify propose une excellente qualité en termes de publicité environnementale.

 

D’autres plateformes utiles pour les podcasts

 Il n’y a pas que Spotify qui est présent sur le marché des podcasts dans l’industrie de l’audio. Nous pouvons également mentionner des entreprises comme Soundcloud, Targetspot, et Acast. Concernant, l’entreprise Soundcloud, celle-ci peut être définie comme étant une société qui met à disposition une plateforme de distribution audio en ligne. Tandis que l’entreprise Targetspot met à disposition un réseau comprenant les principaux fournisseurs de musique en ligne avec un accès aux radios internet. Enfin, Acast se démarque des autres concurrents par le fait qu’elle donne accès à de l'espace publicitaire dynamique sur une plate-forme d'hébergement de podcast. 

{snippet timothyjacqmin-fr}

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